Il y a 2 ans, Inconsciemment consciente qu’un changement s’opérait, un chamboulement même elle s’est prise la tête et le cœur entre les mains.
Elle les a soupesés.
Dans l’une, il y avait un travail depuis 11 ans, des missions diverses et variées, des organisations brinquebalantes, des donneurs d’ordre… comment dire… ne pas dire en fait…,
des responsabilités, des doubles voire triples responsabilités professionnelles et personnelles.
Dans l’autre, c’était des liens, des attachements, des questionnements, des envies inavouées, des besoins non comblés, des mots et des maux…
Tout cela pesait lourdement et L'enfonçait vers le bas, trop bas d’ailleurs…Comme dans une dépression atmosphérique, du mauvais temps se pointait à l’horizon avec des vents violents et des précipitations…
et les vents tournants allaient dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
Orages, tempêtes et tornades annonçaient ouragan, cyclone, typhon…
Elle aurait pu s’enfermer dans un bunker et attendre que tout cela passe…
Elle aurait pu, oui…
A la place, elle a préféré suivre une citation attribuée à Sénèque (?),
et sans être dans le stoïcisme, elle s’est dit que
« la vie, ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, c'est d'apprendre à danser sous la pluie ».
Elle s’est dit aussi que
“la vie, c’est ce qui vous arrive alors que vous étiez en train de prévoir autre chose”. (Jeanne Moreau, emprunté à John Lennon)
Alors dans la tourmente, sous des trombes de larmes et le besoin impérieux de prendre ses propres décisions, elle a quitté l’endroit,
est sortie vers de nouveaux horizons pour trouver SA place
et comme par hasard ou par intuition, elle est retournée à ses premiers amours d’étudiante…
la psychologie, l’accompagnement, la compréhension et le conseil.
Ce ne fut pas un chemin de tout repos, loin de là… Entre paroles “bien pensantes”, administrations ankylosées, inquiétudes de l’entourage, elle trouva néanmoins de jolies fleurs encourageantes, des sentiers un peu touffus mais bien parfumés, de belles clairières inondées de soleil
et des guides proches ou lointains, bienveillants sur ce chemin…
et comme l’a dit Lao-Tseu, “ le but n’est pas le but, c’est la voie”.
La voix aussi…
Cette petite voix intérieure, celle de notre inconscient dont il faut prendre conscience paradoxalement.
Comme Philippe Pollet-Villard, réalisateur, écrivain, scénariste, elle pensa que “Dans un voyage ce n'est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout.”
Alors elle est devenue scénariste, écrivaine et réalisatrice de sa propre vie.
Elle sauta en parachute,
retourna sur les bancs d’école,
se lança dans l’auto-entreprise,
créa “Démocréatifs-thérapies”,
dessina son cadre de vie,
imposa ses horaires,
fit un tri dans son entourage.
Elle fêta ses 50 ans, regarda dans le rétroviseur, pris ce qu’il y avait de bon, oubliant le reste
et avança sur ce chemin infiniment révélateur de soi.
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La fin de l’histoire est un peu trop directe ?
Demandez-vous pourquoi et comment cela vient vous titiller ;-)
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