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NOS BIAIS COGNITIFS (partie 1/3)

LE CERVEAU FACETIEUX

Notre cerveau est un petit plaisantin.

Il interprète la réalité jusqu'à la biaiser complètement.

Il reconstruit parfois la réalité de façon assez peu rationnelle selon des scénarii qui sont propres à chacun de nous en fonction de notre vécu, de nos connaissances,

de nos expériences, de nos émotions du moment.

C'est ce que l'on appellera notre Carte du monde et nos Territoires.

Il fonctionne aussi encore selon son évolution (depuis la nuit des temps), bien plus lente que nos évolutions technologiques et sociétales…


NOTRE CARTE DU MONDE & NOS PERCEPTIONS

Notre carte du monde est constituée de différents territoires. Ceux-ci se sont construits de différentes manières. Au travers des âges, de notre généalogie, de notre vécu,

de nos expériences et apprentissages, de notre environnement (incluant le langage,

la culture, les lieux où nous avons vécu, notre entourage).

Ils se sont organisés en schémas internes qui nous font appréhender la réalité de manière unique. Notre perception est donc totalement individuelle.


A cela, il faut ajouter nos 4 fonctions de bases pour la survie d'une espèce (et c'est là que je vous disais que notre cerveau évolue beaucoup moins vite) :

Flight : s'enfuir

Fight : se battre

Food : se nourrir

Fuck (excuser le terme, trop souvent mal employé) : se reproduire


Au total, nous avons dans la tête :

nos fonctions de bases, notre carte du monde et nos perceptions. Cette jolie recette nous fait vivre avec quelques variantes émotives (parce que sans cela ce ne serait pas drôle) et des comportements plus ou moins adaptés dans notre société.


Alors on tâtonne par essais-erreurs.

On fonctionne de manière approximative,

on doute, on décide, on re-doute (ou redoute) face à une réalité et on agit ou pas.


Ce sont les filtres de notre cerveau.

Les biais cognitifs sont des formes de pensée qui dévient de la pensée logique ou rationnelle et qui ont tendance à être systématiquement utilisées dans diverses situations.


Ils constituent des façons rapides et intuitives de porter des jugements ou de prendre des décisions qui sont moins laborieuses qu'un raisonnement analytique qui tiendrait compte de toutes les informations pertinentes.

Et plusieurs facteurs impactent

nos perceptions déformées par nos biais cognitifs.



LES FACTEURS IMPACTANTS

1. Le stress


C'est un facteur physiologique nécessaire à notre survie. il est reflexe

et suit la logique de nos fonctions biologiques. Ex. : Je suis un zèbre et il y a une lionne dans les parages. Fight or Flight pour le zèbre ? Et Pour la lionne ?

Cet exemple met en évidence une réaction physiologique face à un danger ou à un besoin physique.


Pour le zèbre, il vaut mieux qu'il s'enfuit, pour la lionne elle devra se battre pour attraper le zèbre et se nourrir.

Ce stress va déclencher une alarme dans notre cerveau pour que nous puissions agir pour notre survie. Mais ça c'était avant.


Le problème est qu'aujourd'hui, le stress s'est transformé d'un état physiologique en un état psychologique. Ajoutons-y la notion de temps. Un peu de stress peut améliorer nos performances (parlez-en aux étudiants, graphistes et directeurs artistiques en herbe, tous vous diront que travailler à la dernière minute active leur stress et les rendent plus performants).



En revanche un long stress devient pathologique et provoque un certain nombre de maladies comme

les angoisses, les burn-out, des maladies chroniques invalidantes…

En effet notre corps n'est pas conçu pour vivre un long stress.


De plus il est communicatif car le cerveau surréagit dans le doute et nous mène à interroger nos semblables qui eux-mêmes ne sachant pas donner de réponse adéquate pour nous aider se stressent également.


Le stress vient donc impacter

notre perception de la réalité de manière différente pour tout à chacun. Notre carte du monde en est modifiée.


Cet article peut vous sembler intéressant ou pas mais il sert à quoi ?

D'une part, il peut vous faire découvrir

une partie du fonctionnement de notre cerveau d'une manière simple.

D'autre part, et c'est la bonne nouvelle du jour, il peut vous faire comprendre que tout n'est pas figé. En effet, le stress chronique peut être contrôlé voire éliminé. Et il en va de même des maladies ou blocages induits par ce stress.

Vous pourrez par exemple, réduire vos angoisses en cherchant l'origine véritable de ce stress par l'hypnose.

Des blocages relationnels ou intimes peuvent être également traités en sexothérapie conversationnelle.



Alors à bientôt pour la suite de nos biais cognitifs…

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