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NOS BIAIS COGNITIFS (partie 2/3)

LES FACTEURS IMPACTANTS (suite)

2. Le raisonnement motivé

Le raisonnement motivé est un facteur cognitif.

Face à un objet ou une situation ambigüe, notre perception est accompagnée

d'une réflexion de notre cerveau.

Notre cerveau va puiser dans ses ressources, notre carte du monde ainsi que nos besoins pour donner une "vision juste" de ce que nous percevons.

Il va donc raisonner pour nous rendre la situation la moins ambigüe possible.

Il est doué d’une capacité d’anticipation qui repose sur tout ce qu’il a enregistré dans

le passé. Mais fouiller dans notre mémoire ne suffit pas. C'est parfois trop long. Et notre cerveau fait un raccourci,

il biaise.



Certains biais s'expliquent par des ressources cognitives limitées. Lorsque ces dernières (temps, informations, intérêts, capacités cognitives) sont insuffisantes pour réaliser l'analyse nécessaire à un jugement rationnel.


D'autres biais cognitifs, appelés heuristiques utilisent une technique approximative qui permet de donner une réponse rapide.




Les heuristiques marchent en général très bien et le cerveau humain ne peut pas fonctionner sans les heuristiques. Par exemple, quand on prend un objet sur une table, on ne calcule pas la vitesse du bras et la rotation du poignet pour avoir le bon angle et la bonne pression. Avec l’entraînement,

nos modèles heuristiques s’améliorent et on devient meilleur à faire cette chose.

Chez les enfants qui apprennent à marcher, on peut voir le modèle heuristique s’améliorer jusqu’à ce qu’ils y arrivent.


D'autres biais encore reflètent l'intervention de facteurs motivationnels, émotionnels ou moraux ;


par exemple, le désir de maintenir une image de soi positive ou d'éviter une dissonance cognitive (avoir deux croyances incompatibles) déplaisante.

Devant un objet neutre ou un objet d'attachement, notre cerveau va réorganiser

la réalité pour protéger l'attachement.


Parfois, notre cerveau en vient même à inventer un sens face à quelque chose qu’il ne comprend pas dans le monde.




Le cerveau a tendance à raisonner ainsi :

Il faut le croire pour le voir” (et non pas “Il faut le voir pour le croire”).

Il va ainsi prendre la solution la plus probable et attribuer

sa croyance à la réalité. Le raisonnement motivé, ou la cognition motivée, est donc

un biais qui consiste à prêter attention

aux informations qui confirment

ses croyances et à rejeter celles qui les remettent en question ainsi qu'à développer des rationalisations pour maintenir ses croyances.

Le cerveau va attribuer sa perception à priori et transmettre son raisonnement motivé sur un à priori :-(

Or il y a autant d’à priori que de cerveaux humains et donc autant de réalités construites que de cerveaux.


Et si nous explorions ensemble vos réalités au travers de l'hypnose ?

A bientôt pour la suite des facteurs impactants et nos biais cognitifs…

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