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NOS BIAIS COGNITIFS (partie 3/3)

LES FACTEURS IMPACTANTS (suite et fin)

3. Locus de contrôle


le locus de contrôle est un biais cognitif qui définit le lieu de maîtrise de ce qui nous touche. Il est soit externe, soit interne.

Notre cerveau induit une illusion :

les événements qui nous arrivent sont soit

le résultat de nos propres actions soit celui de facteurs externes que nous ne contrôlons pas.



Prenons l'exemple d'une personne qui passe un examen et qu'elle échoue.

Si son locus de contrôle est interne,

elle dira qu'elle a échoué à cause d'elle-même (pas assez révisé, pas préparée physiquement pour aborder ce moment…).

Si son locus est externe, elle dira que

les questions étaient trop difficiles,

les épreuves étaient hors sujet…


Cela induit également de fausses croyances et de fausses perceptions. Le sentiment de ne pouvoir influencer notre environnement affecte notre perception et notre performance si l'on surestime notre locus externe.

Notre estime de soi en sera diminuée.

Et lorsque l'on surestime notre locus interne, on a l'illusion d'une grande connaissance qui ne nous motive pas à mieux comprendre une situation donnée et à en apprendre d'elle.

Ce n'est pas l'ignorance qui est dangereuse dans ce cas là mais l'illusion de savoir.




Le locus de contrôle ou lieu de maîtrise fait partie de notre personnalité. Il se développe pendant notre enfance et se stabilise à l'âge adulte. L'interne n'est pas mieux que l'externe et inversement. C'est comme bien souvent, l'excès qui peut être la source d'un mal-être.

La cohérence est la condition la plus importante pour le confort psychologique et

la satisfaction à l'égard de la vie.


Je parlerais volontiers de congruence d'ailleurs plutôt que de cohérence.

En tant qu'être humain, nous ne sommes pas binaires. En cela, nous tendons (presque) tous à rechercher le gris au lieu du noir ou du blanc.

Rechercher la congruence dans notre quotidien reviendrait ainsi à prendre conscience de nos états internes et évaluer leur degré de cohérence avec

nos pensées et comportements externes. "Je fais ce que je dis ou pense et je pense ce que je dis et fais". Ce modeste travail sur soi est déjà un bon début dans la recherche de congruence.


Alors à bientôt pour "congruer" en hypnothérapie ou sexothérapie ;-)


Il existe d'autres biais cognitifs et facteurs impactants notre raisonnement et nos prises de décision. Ce blog n'étant pas à visée éducative mais informative, je n'aurais pas la prétention de prendre le rôle de professeur en neuro-sciences.

Vous voudrez bien m'en excuser.

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